lundi 5 juillet 2010

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mardi 15 juin 2010

Demande informations - Mes bijoux en jais

                                     Amable vacances Arcachon vers 1930



A partir du décès d'Amable, ma grand-mère, je vous expliquai précédemment le temps nécessaire pour réunir ce qu'elle avait "pieusement" conservé de ce stock déménagé à de multiples reprises, remisé durant une trentaine d'années, lequel m'a fait me poser de multiples interrogations surtout au niveau de certaines pièces fantaisie. Pour les pièces de jais, il faudrait que je me rende à Paris au Musée des Arts Décoratifs ou encore que j'adresse des courriers à d'éminents historiens ou spécialistes sur la technique détaillée, le matériel et fournitures utilisés pour le montage des bijoux de deuil avec la cire chauffée à l'aide de la lampe ou chalumeau et sur la technique employée à cette époque pour le collage des pierres de jais minuscules comme des strass. Si un lecteur possède des documents ou des informations, merci beaucoup de me permettre de compléter les maigres infos glanées sur le web, par un commentaire et une adresse mail éventuellement. 

Je vous ai indiqué également, que d'emblée, je conservai les pièces uniques et rares comme les bijoux de cheveux, les peignes diadèmes et toutes sortes d'aiguilles ou pics à chapeau ; les boucles de ceintures, les boutons, les broches...(un jour,  un livre ou une exposition.)


Les pièces enmaillées d'époque, ornées de jais sont assez nombreuses, des modèles de boucles d'oreilles et des paires de dormeuses totalement montées à cette époque me sont parvenues. Egalement, des colliers de jais mat de la fin du 19ème siècle. De nombreux bijoux ont traversé presque un siècle sans ravage du temps, restaurés ou non, je peux les vendre. Souvent, j'éprouve l'impression que mes acheteurs  n'imaginent pas la rareté, le travail d'époque de ces bijoux.



 Cette année, j'ai décidé de temps en temps, d'installer un stand sur les marchés proches de ma résidence afin de me retrouver dans le monde réel. La preuve de la méconnaissance des bijoux de deuil (et fantaisies du XXème) est flagrante.



 

Deuil en blanc - Deuil en noir

 





Portrait de la Reine Marie Stuart en deuil blanc, peint par l'artiste François Clouet (huile sur bois) vers 1559 réalisant auparavant un dessin maintes fois imité à l'huile.

                                                            
L'incontournable évocation des "Reines blanches" (ou "dames blanches") est importante ; jusqu'à l'époque de la Renaissance, XVIème siècle, les Reines de France, au décès de leur Roi, portait la couleur blanche symbolique du deuil royal, les sujets portaient le noir ; le deuil en blanc imposait la suppression de toute espèce de représentation ornementale (bijou, gants, bague...). 

Anne de Bretagne aurait été la première Reine à porter le deuil en noir, et celui-ci n'excluait plus les bijoux. Je vous propose de vous rendre sur ce forum extrêmement intéressant , l'une des participantes a collé un article de l'Encyclopédie Universalis sur le deuil (consultable en ligne seulement si l'on est abonné) ; pour le trouver rapidement, ne pas hésiter à descendre le curseur de droite directement au milieu de l'écran de la page 130 particulièrement longue, ou de laisser libre court à votre curiosité, vous ne serez pas déçu.
                                                                                                                                                               Le deuil fut aussi synonyme d'enfermement, dévoterie et obligations multiples. 


Image représentant la statue sépulcrale de Michelle de Vitry qui accompagne un article consacré aux "Costumes des femmes sous le règne de Charles VII", bien documenté sur les us et coutumes du veuvage en France au Moyen-âge ; d'après cette reproduction, on peut observer une bague portée à la main droite, signe d'un assouplissement des règles strictes imposé par le deuil à cette époque. http://www.france-pittoresque.com/costumes/24.htm

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REACTIONS : 
Mes recherches sur la bijouterie à partir du Moyen-Age m'ont inévitablement entraînée vers la "gravité de la condition féminine" exacerbée par la religion en général.
 
Des passionnés de leurs passions, insoupçonnables, m'apprennent, m'absorbent, me bouleversent. 
           La condition féminine n'a pas été et n'est pas que roses,  poèmes et bijoux !

               Tableau remarquable de Lambert Sustris "Vénus et l'amour" 1550