mardi 15 juin 2010

Deuil en blanc - Deuil en noir

 





Portrait de la Reine Marie Stuart en deuil blanc, peint par l'artiste François Clouet (huile sur bois) vers 1559 réalisant auparavant un dessin maintes fois imité à l'huile.

                                                            
L'incontournable évocation des "Reines blanches" (ou "dames blanches") est importante ; jusqu'à l'époque de la Renaissance, XVIème siècle, les Reines de France, au décès de leur Roi, portait la couleur blanche symbolique du deuil royal, les sujets portaient le noir ; le deuil en blanc imposait la suppression de toute espèce de représentation ornementale (bijou, gants, bague...). 

Anne de Bretagne aurait été la première Reine à porter le deuil en noir, et celui-ci n'excluait plus les bijoux. Je vous propose de vous rendre sur ce forum extrêmement intéressant , l'une des participantes a collé un article de l'Encyclopédie Universalis sur le deuil (consultable en ligne seulement si l'on est abonné) ; pour le trouver rapidement, ne pas hésiter à descendre le curseur de droite directement au milieu de l'écran de la page 130 particulièrement longue, ou de laisser libre court à votre curiosité, vous ne serez pas déçu.
                                                                                                                                                               Le deuil fut aussi synonyme d'enfermement, dévoterie et obligations multiples. 


Image représentant la statue sépulcrale de Michelle de Vitry qui accompagne un article consacré aux "Costumes des femmes sous le règne de Charles VII", bien documenté sur les us et coutumes du veuvage en France au Moyen-âge ; d'après cette reproduction, on peut observer une bague portée à la main droite, signe d'un assouplissement des règles strictes imposé par le deuil à cette époque. http://www.france-pittoresque.com/costumes/24.htm

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REACTIONS : 
Mes recherches sur la bijouterie à partir du Moyen-Age m'ont inévitablement entraînée vers la "gravité de la condition féminine" exacerbée par la religion en général.
 
Des passionnés de leurs passions, insoupçonnables, m'apprennent, m'absorbent, me bouleversent. 
           La condition féminine n'a pas été et n'est pas que roses,  poèmes et bijoux !

               Tableau remarquable de Lambert Sustris "Vénus et l'amour" 1550















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